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> Drôles de taxi
Qu’est-ce qui est jaune et qui attend ?
Non, ce n’est pas Jonathan, mais les incontournables yellow cabs de New-York ! Nous en avons tous entendu parler, mais connait-on vraiment leur origine ? Également appelés medallion taxis, l’histoire raconte que John Daniel Hertz, le fondateur de la Yellow Car Company, serait tombé sur une étude démontrant que le jaune est la couleur que l’on repère le plus facilement de loin. Mythe ou réalité ? En tout cas, cette étude n’a jamais été retrouvée ! On retrouve les premiers taxis jaunes à Chicago en 1915. Ils se développent par la suite dans plusieurs grandes villes américaines, comme New-York, dont ils deviennent l’un des emblèmes.
Le succès est tel qu’une loi impose désormais aux taxis agrées d’avoir une carrosserie de couleur jaune. Toutefois, on peut désormais remarquer aussi des boro cabs, taxis de couleur vert pomme, dans 4 arrondissements de la ville de New-York afin de répondre à la forte demande.
Tu « pousse-pousse » le bouchon un peu trop loin...
Le pousse-pousse est un vélo taxi né au Japon. Cette petite voiturette à une ou deux place(s), tirée par la force humaine, a remplacé le palanquin (plus connu sous le nom de « chaise à porteurs ») et était utilisé à la fin du XIXe siècle principalement par toute l’aristocratie et les geishas. Il s’est ensuite développé et s’est peu à peu propagé en Asie.
De pousse-pousse, il est passé à cyclo-pousse puis à tuk-tuk, ce véhicule motorisé à 3 roues que l’on connait bien ! Ce transport, avant tout emblématique de la Thaïlande, se retrouve aujourd’hui dans toute l’Asie du sud-est mais aussi en Inde ou au Sri Lanka, sous le nom de rickshaw, ainsi que dans certains pays d’Afrique, d’Amérique du Sud ou… D’Europe !
"T'as le look, coco"
Rien n’est plus vrai que lorsque l’on découvre ce singulier tricycle jaune à moteur à La Havane. D’abord destiné aux touristes, cette coquille sur roues a eu un grand succès et s’est avérée être tout aussi pratique pour les Cubains. Avec sa vitesse de 20 km/h en moyenne, elle permet de sillonner très facilement les différents quartiers de la ville, mais est en plus très agréable en cas de grosse chaleur ! Le coco taxi, un peu le tuk-tuk revisité à la cubaine, porte bien son nom puisque sa forme est en réalité inspirée du fruit du cocotier.
Brousser dans le sens de la route
Direction le continent africain pour faire connaissance avec le taxi-brousse. Focus sur le Sénégal, où il est l’un des symboles les plus forts du pays. Il est facilement reconnaissable à sa forme et à sa carrosserie bleue et jaune, agrémentée de motifs décoratifs de toutes les couleurs. L’intérieur est tout aussi chargé en passagers que la décoration de ce bus qui s’emprunte pour rejoindre les villes ou rentrer au village.
Dans les autres pays du continent, ce qu’on appelle un taxi-brousse est une voiture ou un camion tout ce qu’il y a de plus classique.
La surcharge n’a aucun secret pour les chauffeurs, qui empilent affaires et bagages comme des chefs. A l’intérieur, le 5 places peut se transformer en 8 places… En réalité, cela permet aux locaux de voyager à moindre coût. Si le point de départ et d’arrivée sont connus, les arrêts se font au fil de la route et de la demande de chacun. Difficile donc de prévoir le temps de trajet…
Pour plus de légèreté, beaucoup font appel aux taxi-motos. Apparus dans beaucoup de pays d’Afrique pour pallier aux lacunes des transports public, ils sont peu coûteux. Ils possèdent plusieurs appellations selon les pays, par exemple zemidjan au Bénin ou boda boda au Kenya. Moins connus, ils sont pourtant utilisés au quotidien pour se déplacer en ville, faire ses courses au marché ou rejoindre des zones difficiles qu’un autre transport ne peut atteindre.
A 2 ou 3 personnes, parfois plus, avec ou sans marchandises, sur des routes en mauvais état ou inondées, sur des pistes de sable ou en forêt, rien ou presque n’effraie ces conducteurs courageux et expérimentés, identifiables grâce à une chemise de couleur unique à chaque ville et pays.
Parce qu'on ne garde pas toujours les pieds sur terre...
Pratiques ou inévitables, les bateau-taxis se déclinent partout dans le monde ! Arrêt à Venise, où les romantiques s’accordent une balade en pirogue sur les eaux calmes des canaux… Et si vous faisiez différemment, tels de vrais Italiens, en embarquant à bord d’un motoscafo ? Ces petits bateaux taxis sont en réalité les meilleurs pour vous déplacer à Venise. Que ce soit pour traverser la ville, le grand canal ou bien rejoindre l’aéroport, ils vous mènent là où vous voulez, même jusqu’à votre hôtel ! Il est vrai que le coût est cher, comme partout dans la ville, mais ils n’en restent pas moins les plus adaptés.
Ne pas mettre la charrue avant les Hommes
Aussi étonnant que cela puisse paraître, la charrue est bien le moyen de locomotion traditionnel à La Digue, au Seychelles… Là-bas, on se déplace au rythme local : en prenant le temps ! Au gré de la cadence du bœuf qui mène le mini convoi tout autour de l’île, paysage exotique et atmosphères différentes défileront en lenteur tout autour du char. Un vrai hymne au repos…
« Vers l’infini et l’au-delà ! »
Ou presque. Une chose est sûre, le progrès ne s’arrête pas : et si, dans un avenir proche, nous quittions notre bus pour partir en taxi volant ? C’est en tout cas les projets d’Airbus en France à l’horizon des prochains Jeux Olympiques !Conclusion
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