la capitale du Cambodge

La ville a été bâtie sur le "Chaktomuk", c'est-à-dire l'endroit stratégique où le Mékong et le lac Tonlé Sap se rencontrent. La présence de ces deux étendues d'eau donne à la ville un cachet et une atmosphère uniques.
Phnom Penh s'est remise de ses blessures pour devenir une métropole moderne. Observez la ville depuis une des nombreuses terrasses en surplomb pour constater par vous même son activité. Immergez-vous ensuite dans cette cité bouillonnante, pour flâner de parc en parc, admirer les sites bouddhiques et vous étonner devant l'aspect presque intact des bâtiments coloniaux.

musée national des Beaux-Arts

C'est le lieu idéal pour vous plonger dans l'art post et pré-angkorien, car ses collections sont d'une richesse unique au monde. Elles contiennent notamment la tête sculptée de Jayarvaman VII, un des symboles du pays. Une visite du musée vous fera découvrir les spiritualités du Cambodge, aussi bien celles de la période hindouiste que de la période bouddhiste. Visitez la galerie nord pour découvrir une exposition sur les nombreuses ethnies du pays, et l'art post-khmer.

Palais Royal

Il est annoncé de loin par le chatoiement de ses tuiles ocre et vert. C'est un des monuments préférés des Cambodgiens. Vous apprécierez de déambuler dans ses cours verdoyantes, qui invitent à la méditation et à la détente. Découvrez le cadre unique du pavillon Chan Chaya, l'endroit où les danses Apsaras étaient produites pour la famille royale. Ce lieu grandiose sert toujours pour les plus grandes occasions.
La salle du Trône est indiquée par la grande flèche de soixante mètres de haut se terminant par un Bouddha aux quatre visages. Elle reprend ainsi un code architectural inauguré avec le Bayon d'Angkor. Le roi présidait les assemblées et recevait des ambassades en siégeant sur un trône en or, et un gong sacré intimait le silence lorsqu'il devait prendre la parole.
Le bâtiment le plus étonnant du complexe est le pavillon Napoléon III, un cadeau de la France. Il accueillait l'impératrice Eugénie durant les festivités entourant l'inauguration du canal de Suez. Il fut ensuite offert au roi Norodom. C'est à proximité que se tient le palais Kemarin, dont vous pourrez admirer la façade.

Vat Preah Keo

Son nom est dû à la richesse incroyable des milliers de dalles en argent qui pavent son sol. Vous apprécierez la finesse des fresques racontant le mythe du Râmâyana, mais aussi les rivières de pierres précieuses ornant les portraits du Bouddha en signe de dévotion.

pagode Vat Phnom.

Il s'agit d'un lieu primordial dans l'histoire de la ville. C'est en effet ici que Mme Penh installa un un sanctuaire pour garder les quatre statues de bronze qu'elle avait découvertes dans un tronc flottant sur le Mékong, suivant la légende. Le site vint tout naturellement à prendre le nom de Phnom Penh, "la colline de Penh" dans la langue khmère. Devant l'afflux de pèlerins venus rendre hommage aux statues, une ville commença à se développer pour satisfaire leurs besoins. Phnom Penh était née.

Psaar Thmay

Construit en 1937 par des architectes français, il reprend donc l'esthétique du style art déco. Vous apprécierez sans doute la hardiesse et la grâce de son grand dôme sans pilier. Les habitants de Phnom Penh y viennent faire leurs emplettes, et vous serez enthousiasmé par l'opulence de ses étals, les produits agricoles les plus savoureux côtoyant les pièces d'artisanat les plus fines.

Oudong

La ville n'a pas été épargnée par les vicissitudes de l'Histoire. Durement bombardée par les Américains, puis partie prenante du conflit entre khmers rouges et vietnamiens, elle porte encore les cicatrices de ces combats. Escaladez la colline aux trois stupas pour mesurer toute sa grandeur. L'un des stupas vous offre le meilleur point de vue sur la ville, le deuxième vous ravira par ses fleurs en céramique, des objets d'artisanat absolument unique, tandis que le troisième est dédié aux divinités hindoues, Brahma, Shiva et Vishnou.

Kampong Chhnang

Il doit son nom aux pittoresques poteries rouges qui sont façonnées sur place avec beaucoup de réussite. Kampong Chhnang est aussi le plus grand port de pêche du Tonlé Sap, et vous serez impressionné par l'agitation sur les quais, d'où des pêcheurs partent sans cesse sillonner les eaux du grand lac. Enfin, vous découvrirez avec plaisir le quartier colonial, parfaitement conservé.

Pursat

Les artisans et les ouvriers seront ravis de vous faire partager leur quotidien. Leur fierté est légitime, car les superbes marbres de Pursat sont connus dans le monde entier.

Battambang

La deuxième ville du pays est baignée par les eaux calmes de la rivière Sangker. Vous ne pourrez pas manquer le marché central, le véritable cœur de la ville, où les habitants s'approvisionnent. Le tracé de la ville a été remodelé à l'époque de la colonisation, vous pourrez donc vous promener sur des boulevards à la française, où les bâtiments coloniaux rivalisent de beauté. Vous apprécierez aussi de pouvoir plonger plus profondément dans le temps en contemplant les nombreuses pagodes, ainsi que les multiples temples bouddhiques qui parsèment la ville.

Bambou train

Une ligne de chemin de fer existait autrefois, mais elle est tombée en décrépitude. Pour pouvoir rejoindre leur lieu de travail, généralement les rizières ou la briqueterie de la ville, les habitants ont donc développé des des plateformes de bambous, munies d'un moteur pour se déplacer ! Embarquez à bord de l'une d'entre elles pour un dépaysement garanti !

l’association Phare.

Celle-ci fait la part belle aux arts du cirque, et résulte d'une initiative locale qui permet aux jeunes défavorisés de trouver une occupation et un moyen de s'insérer dans la société. La renommée du PHARE dépasse largement les frontières du pays, et l'association se produit partout sur la planète. Mais leurs performances sont d'autant plus émouvantes lorsqu'elles sont réalisées dans leur pays d'origine.

le musée provincial

Le musée couvre plusieurs périodes et religions, vous y verrez donc aussi bien des représentations de Shiva, que des portraits du Bouddha. Certains objets remontent même au XIe siècle : ils sont réalisés dans le style d’Angkor, alors la cité dominante dans la région. Vous ferez donc un voyage fantastique dans les merveilles d'un art raffiné.

la pagode de Damrei Sar

Ses bas-reliefs racontent un des moments les plus importants de la mythologie hindouiste, le règne du mythique roi Rama. Comment beaucoup de temples du pays, elles a changé de culte, et c'est maintenant une université bouddhiste.

une ferme de la soie

Vous y découvrirez tous les épisodes de la production de la précieuse étoffe : l'élevage patient des vers à soie, nourris avec des feuilles de mûrier, la récolte de la soie, les fruits employés pour confectionner les teintures et bien sûr, l’art du tissage.

grand lac de Tonlé Sap.

Il s'agit du plus grand lac de toute l'Asie du Sud-Est. Il fait la richesse de toute la région grâce à son réseau hydraulique exceptionnel. Le lac est en effet étroitement lié au Mékong. Le fleuve décharge le trop-plein de ses crues dans le lac, qui sert ensuite de réservoir pour l'irrigation des champs et des vergers des alentours, grâce à un réseau très fin de canaux. Les plantations bénéficient ainsi de l'eau chargée en alluvions de la grande artère du Cambodge. Les Cambodgiens sont nombreux à habiter sur les berges du lac, mai aussi directement sur sa surface, dans de pittoresques villages flottants, qui se déplacent en fonction du niveau du lac .

Bayon

Laissez-vous impressionner par la masse énorme de ce temple-État dont les dimensions lui ont valu le surnom de montagne magique. Vous remarquerez de loin les tours-visages qui pullulent sur toute sa structure. Le Bayon est en effet un grand sanctuaire bouddhiste, il était donc normal que les quatre visages du Bouddha soient largement représentés. Celui-ci compte en effet quatre humeurs : la sympathie, la pitié, la constance et l’égalité. Comme des générations d'habitants et de voyageurs avant vous, vous serez émerveillé par la qualité du sourire serein et mystérieux du Bouddha. Le Bayon est un édifice complexe, percé de multiples galeries, parcouru par des escaliers menant aux terrasses... Ne manquez pas d'admirer les bas-reliefs, des œuvres d'art finement ouvragées. Ils racontent aussi bien des scènes de l'histoire générale d'Angkor que de la vie quotidienne, avec une précision remarquable. Vous passerez aussi devant les gardiens mythiques du temple : les nagas géants, dotés de corolles à neuf têtes, mais aussi les éléphants tricéphales.

temple-pyramide de Baphuon

Merveille technique à l'époque de sa construction, le gigantisme de ce projet était motivé par le souhait des architectes de représenter la demeure des dieux, le mythique Mont Meru. Hélas, la structure finit par s'effondrer sous son propre poids titanesque. Elle était tout d'abord dédiée à Shiva, le dieu de la création. C'est d'ailleurs l'afflux de pèlerins venus rendre hommage à cette divinité hindoue et chercher la fertilité pour leur famille et leur champs qui imposa de développer une ville aux alentours pour les accueillir.

Palais Royal

Les récits légendaires qui nous ont été transmis font état d'un toit entièrement en or qui couvrait tout le palais. S'il ne reste aujourd'hui pratiquement rien de cet édifice qui devait être superbe, c'est que les bâtiments étaient tous construits en bois, vaincu par l'humidité ambiante au fil des siècles.

"terrasse des éléphants"

L'un des bas-reliefs les plus distincts représente Airavata, l'éléphant tricéphale de la mythologie hindoue. Vous verrez tout à côté des jongleurs, des acrobates et des danseurs se produire dans le cadre de performances traditionnelles. Ces scènes de cirque avaient lieu sur la Place Royale, que vous pourrez admirer depuis la plateforme supérieure. Vous vous sentirez alors dans la peau du roi khmer admirant le talent exubérant de ses sujets !

la terrasse du Roi Lépreux

Vous remarquerez le grand sourire au dents apparentes du dieu : il s'agit d'une première dans l'art angkorien. Il est représenté de manière caractéristique, nu et assis. Cette terrasse est non moins richement décorée que celle des éléphants : l’art khmer y trouve aussi à s'épanouir dans de superbes bas-reliefs. Vous admirerez un cortège gracieux de nagas, de danseuses célestes, de démons et de divinités, qui vous immergera dans la culture et les mythes d'une civilisation brillante.

Angkor Vat.

Des années ont été nécessaires pour bâtir un édifice de cette importance, et sa construction s'est étalée sur le règne de Suryavarman II et sur celui de son successeur. Angkor Vat est facilement reconnaissable grâce à ses cinq Bakan, des tours entourées d’escaliers. Vous pourrez vous promener dans l'enceinte intérieure, ce qui était autrefois un privilège réservé au roi et aux plus hauts dignitaires religieux.
Comme le Baphuon, il devait représenter le mythique mont Meru. C'était tout d'abord un sanctuaire hindouiste, comme en témoigne la magnifique et imposante statue de Vishnou à huit bras qui garde l'entrée principale du temple. Vous apprécierez de déambuler autour des bassins, où vous admirerez peut-être un singe se désaltérer. Ces animaux se retrouvent aussi en nombre dans les bibliothèques, aux fresques décorées d'Apsaras, aujourd'hui vides, mais autrefois pleines d'animation et de lettrés.
Le sanctuaire devint ensuite un grand monastère bouddhique, que les bonzes n'abandonnèrent pas lorsque la ville fut progressivement vidée de ses habitants à partir du XIVe siècle. Vous verrez d'ailleurs des moines bouddhistes, ou alors vous entendrez seulement le froissement de leurs belles robes rouges.
La deuxième enceinte d'Angkor Vat est l'endroit le plus riche en bas-reliefs de tout le site. Vous pourrez ainsi découvrir tous les détails de la vie quotidienne, des pratiques culturelles et religieuses, et des mythes propres à Angkor, et ce dans les religions hindouiste et bouddhiste. Admirez la légèreté de la danse des Apsaras, qui égayent l'enceinte de leurs mouvements légers ! C'est ici aussi que vous pourrez vous familiariser avec les péripéties du règne de Suryavarman II, qui ordonna la construction d'Angkor Vat.

Banteay Srei

Le matériau employé pour la réalisation des fresques participe au charme de l'endroit, puisqu'il s'agit du délicat grès rose. De nombreuses divinités, aussi bien féminines que masculines, ont été sculptées dans la pierre. Vous pourrez aussi admirer des statues de démons, des lions menaçants, ou même des têtes de singes posées sur des corps humains. Toutes ces figures extraordinaires sortent tout droit de la mythologie brahmanique, qui profite de ce magnifique support pour donner la pleine mesure de sa beauté.

Banteay Samré.

Le sanctuaire est protégé par une solide enceinte dépassant les six mètres de hauteur. Outre son aérienne tour centrale, il se fait remarquer pour sa profusion de bibliothèques. Vous tomberez en arrêt devant la frise de la bibliothèque nord-est. Celle-ci est en effet recouverte de représentations de divinités du panthéon hindouiste : Vishnou, Anantara ou Brahma y figurent en bonne place.

temple de Prasat Kravan

Il est remarquable pour le parti pris architectural à rebours des techniques de l'époque : il est en effet construit en briques plutôt qu'en grès. Consacré à Vishnou, vous y verrez de nombreuses représentations du dieu. Vous apprécierez la grâce de ses cinq tours, et de ses nombreux bas-reliefs d'inspiration hindouiste.

le temple de Banteay Kdei

La salle de danse est comme il se doit décorée d'une multitude de bas-reliefs reproduisant la sarabande des Apsaras, les fameuses danseuses célestes. Il n'a peut-être pas fini de révéler ses secrets, car des archéologues ont récemment mis la main sur un trésor d'une centaine de statues de Bouddha, soigneusement cachées au fond d'un puits. Le roi Jayavarman II aimait particulièrement ce temple, et fit construire un embarcadère à proximité pour pouvoir se baigner à sa guise dans le bassin de Srah Sang, ce qui veut dire le "bain royal".

baray oriental.

Vous ne pourrez pas vous rafraîchir dans ce grand réservoir, aujourd'hui parfaitement sec. Il était autrefois alimenté par la rivière Siem Reap grâce à un ingénieux réseau de canaux dont les Khmers avaient le secret. C'était un point d'eau crucial dans la la vie quotidienne des habitants du site.

Mébon oriental

Le plus haut degré de la pyramide est surmonté de cinq tours, dont les linteaux sont richement gravés de scènes de la mythologie hindoue. Vous y verrez les principales divinités de ce panthéon foisonnant et leur animal fétiche : Intra et son éléphant tricéphale, le dieu martial Skanda, avec son paon, Shiva et son fameux taureau et même Ganesh, le dieu à tête d'éléphant.

temple-Etat de Prè Rup.

Son nom veut dire en khmer "tourner le corps", ce qui relie le temple à la pratique de la crémation liée à l'hindouisme. Ce temple imposant a lui aussi été bâti en briques plutôt qu'en grès. La dégradation inégale des briques assure au temple l'aspect d'un véritable kaléidoscope de couleurs, du gris le plus terne à l'orange flamboyant. Certaines sculptures sont toutefois en grès, un matériau qui sied bien aux grandes divinités hindoues : Shiva, Vishnou et Uma.

l’association Cambolac

Il s'agit d'une association qui promeut la préservation des techniques ancestrales de la laque, tout en tendant la main aux communautés pauvres de Siem Reap. Celles-ci peuvent ainsi dévoiler toute leur créativité, tout en bénéficiant de l'attrait de la ville auprès des voyageurs.

les artisans d’Angkor

Vous apprendrez les moindres secrets des techniques traditionnelles de tissage de la soie, mais aussi tout ce qu'il faut savoir pour réaliser une belle sculpture sur n'importe quel matériau. Il s'agit d'un projet de tourisme responsable permettant de faire passer ces traditions précieuses d'une génération à une autre.

Sambor Prei Kuk

Ce site couvre une surface boisée de deux mille hectares et comprend... plus d’un millier de temples ! Cette concentration incroyable s'explique par le fait que Sambor Prei Kuk fut un temps la capitale du royaume du Chen-La de l'eau, à une époque remontant bien avant Angkor. C'était donc un des principaux sites hindouistes du pays.

Trois ensembles majeurs

L'ensemble du nord est le Prasat Sambor, reconnaissable à ses quatre tours à huit côtés, ainsi que ses bas-reliefs dédiés à Shiva. L'ensemble central, le Prasat Tor, est quant à lui caractérisé par de nombreuses statues de lions, qui se tiennent devant les escaliers du sanctuaire. L'ensemble du sud, le Prasat Yeay Puon, est célèbre pour sa gravure d'un singe faisant une offrande à Vishnou.

Kampong Cham.

Vous entendrez souvent la ville être appelée le "port des chams", car l'ethnie de confession musulmane habite en nombre dans la ville, et y parle sa propre langue.

l’hévéa.

Sur votre route, vous serez cerné par les plantations d’hévéas. Vous reconnaîtrez facilement ces arbres : les cultivateurs laissent en permanence un gobelet pour que la précieuse sève de l'arbre puisse y couler. Cette sève entre dans la composition du caoutchouc. Un peu plus loin, se trouve d'ailleurs une immense usine de caoutchouc : Chup Rubber Plantation. Vous vous y arrêterez pour apprendre la fabrication de cette matière indispensable à l'époque moderne.

Kratie

C'était une des villes-clefs du royaume shivaïte khmer, un état puissant du VIe siècle. C'est aujourd'hui une région rurale, dont Kratie est le principal port, car la ville donne sur le paisible Mékong, la grande artère du pays.

les dauphins d’eau douce

Il s'agit en effet d'une espèce menacée. Ils attendent les derniers rayons du soleil pour se montrer à la surface de l'eau. Soyez vigilant, car vous n'apercevrez leur front proéminent qu'un instant.

un village flottant de pêcheurs vietnamiens

Il leur est en effet formellement interdit de s'installer au Cambodge, ils doivent donc rester liés au milieu aquatique pour bénéficier de la richesse de la région. La pagode du village est très fréquentée, car les habitants sont extrêmement pieux.

Kratie.

Longtemps un petit village de pêcheurs, Kratie s'est ensuite développée jusqu'à devenir un comptoir colonial de premier plan, puis de retomber dans l'oubli. Ses bâtiments coloniaux sont donc parfaitement préservés, par exemple le surprenant marché central, ou encore les immeubles qui bordent la rue principale, elle-même suivant le cours du fleuve. Kratie abrite en son sein un patrimoine exceptionnel, notamment la pagode de Vat Roka Kandal, un très rare exemple de pagode à colonnes de bois dorées.

Sen Monorom

C'est une ville qui garde la frontière avec le Vietnam du haut de son plateau de neuf cents mètres d’altitude. Elle s'est modernisée rapidement ces dernières années, mais a su préserver ses plus beaux monuments, comme par exemple son marché, où l'ethnie Phnong vient toujours vendre ses produits.

Mondulkiri.

Son nom signifie la "réunion des collines". Le Cambodge tire de cette région une grande partie de ses ressources en bois et en minéraux. Mais les autorités ont depuis quelques années mis l'accent sur le tourisme, car c'est à Mondulkiri que se trouvent les réserves animalières où sont protégés les les derniers éléphants et tigres du pays.

le quotidien de leurs éléphants

C'est à cette occasion que vous pourrez vérifier la réalité du lien qui lie le cornac à son pachyderme. Vous aurez la possibilité de prendre un bain avec les animaux, dans un bassin naturel absolument splendide.

cascades de Bou Sra.

Ces chutes d'eau impressionnantes, dépassant souvent les dix mètres, se trouvent dans un paysage enchanteur, où les rizières alternent avec les villages peuplés par des minorités ethniques. Vous serez surpris par la richesse de la faune, qui compte notamment des singes et des sangliers.

le temple de Vat Nokor.

Posé au milieu de plantes verdoyantes où il contraste, il est bâti dans de beaux matériaux, en grès et latérite, et son autel est un des plus fréquentés de la région. Tout autour du temple s'étendent des rivières, où les paysans conservent précieusement leurs traditions.